Vous savez déjà que vous souhaitez opter pour un parquet massif en lieu et place d’un parquet stratifié ou contrecollé, pour des raisons d’aspect, d’aptitude à la rénovation, pour la résistance aux impacts (un parquet stratifié peut laisser apparaître la sous-couche après un impact) et simplement parce que le parquet massif est 100 % naturel et sans émissions de composés organiques volatils (COV). Ceci étant défini, quelle technique de pose choisir pour votre parquet massif ? Car c’est un fait que l’on peut désormais appliquer 3 techniques de pose différentes au parquet massif, pose clouée, la plus classique, mais aussi pose collée ou pose flottante. Tour d’horizon de ces 3 techniques, des possibilités, des avantages et des inconvénients.
La pose clouée
La pose clouée consiste à clouer chaque lame de parquet sur un réseau de lambourdes que l’on aura préalablement fixées sur le sol existant. L’avantage de cette technique de pose est qu’elle permet d’installer une isolation entre les lambourdes. La pose clouée permet également au parquet de respirer puisqu’il n’est pas plaqué au sol. Bien sûr cette pose ne sera pas adaptée si la hauteur sous plafond est très limitée ou si on envisage un chauffage au sol. Contrairement aux idées reçues la pose clouée n’est pas difficile en soi, surtout si on utilise une cloueuse, l’installation des lambourdes par contre demande de bien les mettre à niveau par calage et de bien les fixer, sans quoi le parquet craquera à l’utilisation. La pose clouée permet d’utiliser toutes les largeurs de lames, si on pose sur un réseau de poutres existantes pour constituer un plancher bois massif, on pourra se passer de lambourder, sous réserve que l’entraxe (l’écart entre les poutres) ne soit pas trop important et que les poutres soient de niveau.
La pose collée
C’est la pose la plus stable en termes de déformations du parquet dues aux variations d’humidité et de température. Cette pose permet aussi d’utiliser un chauffage par le sol (on installera dans ce cas un parquet massif de faible épaisseur). Si on envisage cette pose sur un réseau de poutres en étage il faudra d’abord créer un sol continu en fixant des dalles d’aggloméré prévues pour cette utilisation. On veillera également à utiliser une colle écologique pour éviter ou limiter les émanations de COV.
La pose flottante… pas tout à fait flottante
Oui, on peut procéder à une pose flottante sur un parquet massif. Quelques limites cependant : on veillera à utiliser des lames de petite largeur, il faut savoir que plus les lames sont larges moins elles seront stables avec les variations d’humidité et de température. De même la pose de parquet massif flottant sera à déconseiller avec une pièce de grandes dimensions, à moins de ménager des joints de dilatation intermédiaires, en plus des joints prévus sur le pourtour de la pièce. De même on encollera les lames entre elles pour constituer des dalles, cet encollage donnera plus de stabilité au parquet flottant. Bien sûr la pose de parquet massif en flottant permettra de disposer une sous-couche phonique (bruit d’impact) et thermique, un plus appréciable à combiner avec la simplicité de pose.
